L’Université de Technologie Chalmers en Suède a récemment dévoilé une méthode innovante de recyclage des métaux provenant des batteries de voitures électriques usagées. Conduite par des chercheurs dévoués, cette nouvelle technique promet un processus efficace et respectueux de l’environnement, offrant un potentiel considérable pour l’avenir du recyclage des batteries. Après les groupes électrogènes solaires qui réduisent les émission de gaz à effet de serre, le recyclage des batteries est un enjeu majeur.
Une approche écologique à l’ordre du jour
Conscients de l’impact environnemental croissant des batteries usagées, les chercheurs de Chalmers se sont concentrés sur le développement d’une technique respectueuse de l’environnement pour récupérer les métaux précieux tels que :
- l’aluminium ;
- le lithium ;
- le cobalt ;
- le nickel ;
- le manganèse.
Plutôt que de recourir à des produits chimiques coûteux et nocifs, leur méthode novatrice repose sur l’utilisation de l’acide oxalique, une substance organique couramment trouvée dans le règne végétal.
Une avancée scientifique remarquable
Le processus de recyclage commence par la transformation des cellules de batterie usagées en une fine poudre noire, qui est ensuite dissoute dans de l’acide oxalique. Les chercheurs ont affiné divers paramètres, tels que la température, la concentration et le temps, pour optimiser le processus de recyclage, ce qui représente une avancée scientifique remarquable dans le domaine.
Contrairement aux méthodes traditionnelles d’hydrométallurgie, cette nouvelle approche révolutionnaire commence par l’extraction du lithium et de l’aluminium, réduisant ainsi le gaspillage de métaux précieux. Ils pourront être réutilisés en générateurs solaires notamment. En inversant l’ordre de récupération, les chercheurs parviennent à minimiser les pertes de matières premières tout en optimisant l’efficacité du processus de recyclage.
Des perspectives d’avenir prometteuses
Grâce à cette découverte, le recyclage des batteries électriques ouvre des perspectives prometteuses pour l’industrie. Les chercheurs collaborent étroitement avec des entreprises, telles que Volvo Cars et Northvolt, pour développer davantage cette méthode et la rendre apte à une mise à l’échelle industrielle. Cette avancée significative contribue ainsi à la préservation de l’environnement et à une gestion plus efficace des ressources précieuses que représentent les batteries des véhicules électriques.