Rénovation énergétique : Les changes imminent
Le gouvernement a annoncé une prochaine révision des dispositifs d’aides à la rénovation énergétique. Ces divers avantages fiscaux et financiers, destinés à encourager les particuliers à améliorer les performances énergétiques de leurs logements, vont subir de profondes modifications dans les mois à venir.
Focus sur ces changements qui risquent de chambouler le secteur de la rénovation énergétique.
Voir cette publication sur Instagram
MaPrimeRénov’: bientôt la fin ?
La première victime de cette réforme sera très probablement la fameuse subvention de l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah) : MaPrimeRénov’. Cette aide qui permet de financer une partie des travaux de rénovation énergétique pourrait être supprimée dès cette année.
Cependant, elle devrait être remplacée par un autre dispositif qui s’annonce davantage ciblé et justifié.
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique en sursis
Autre dispositif sur la sellette, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Ce crédit, qui porte sur le montant des dépenses éligibles engagées pour des travaux de rénovation énergétique, serait lui aussi sur le point d’être revu voire supprimé. Là encore, le gouvernement semble vouloir privilégier un remplacement par une aide plus ciblée.
L’éco-prêt à taux zéro dans le viseur
Enfin, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), qui permet de financer sans intérêts des travaux de rénovation énergétique, pourrait également être amené à disparaître. Il s’agit là encore d’une modification majeure, l’éco-PTZ étant l’un des principaux dispositifs d’aides pour ces travaux.
Un coup dur pour la rénovation énergétique ?
La suppression de ces dispositifs pourrait potentiellement freiner les initiatives de rénovation énergétique, qui demeurent essentielles dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Cependant, le gouvernement promet la mise en place de nouveaux dispositifs mieux calibrés et plus efficaces. Le but étant de mieux cibler les aides afin d’en améliorer l’efficacité. Reste à voir à l’avenir quel impact ces changements auront sur la volonté des particuliers à s’engager dans des travaux de rénovation énergétique